UNE SOIF D’APPRENDRE : HUGO EST UN BOSSEUR, PAS UN SURDOUÉ
Parce que c’est un « bosseur », il a avant tout la soif d’apprendre
Le sujet : les caméras de surveillance prennent des images et les analysent. Cependant, les solutions de stockage de données sur serveur Cloud sont chères et l’idée était de rajouter un niveau technologique intermédiaire.
La collaboration avec ses professeurs et ses directeurs de thèse s’avère fructueuse.
Un prototype fonctionnel est conçu avec succès assez rapidement, et le pari est gagnant pour Hugo, pour toute l’équipe de recherche et pour le laboratoire en général.
20 avril 2018 : Hugo soutient sa thèse avec l’accord de son directeur de thèse Samy Meftali, un jeune surdoué qui a 40 ans à présent et avec qui Hugo partage une grande complicité. La soutenance se déroule au laboratoire Cristal de l’université de Lille.
Olivier Colot, professeur et directeur du laboratoire Cristal, est étonné par cette thèse, préparée en 13 mois et par la maîtrise, la sérénité, le calme et la grande expertise d’Hugo.
Hugo a donc préparé sa soutenance en seulement treize mois, alors qu’une thèse demande normalement trois ans de préparation. « Pourtant Hugo parle comme si tout était normal en ne montrant aucun signe d’arrogance et en relativisant tout », disent ses directeurs de thèse. En effet, Hugo affirme :
• « Je me considère comme un étudiant normal »
• « Le droit : c’est très utile dans la vie de tous les jours pour savoir ce qu’on a le droit de faire »
• « Ça demande beaucoup de travail et j’ai eu la chance d’être accompagné dans mes études par mes tantes qui sont toutes deux docteures. Mais j’ai quand même le temps d’avoir des activités à côté. »
La recherche
Il choisit Oxford pour suivre les traces de sa tante Florence et également parce que, après tout, c’est la meilleure université au monde !Il fait le choix des études de droit, car il aimerait être avocat, pour suivre l’exemple de son « maître à penser », le pénaliste Joseph Cohen Sabban, qu’il a la chance de connaître personnellement et pour lequel il a de l’admiration.
Hugo dit qu’il aime la recherche pour « la liberté qu’elle nous donne, de pouvoir creuser les solutions qui existent et essayer de les adapter à notre problème »
Cursus à distance
Il est bilingue anglais parce qu’à Lausanne les cours sont dispensés en anglais.Pour autant, Hugo ne se définit pas comme un surdoué. Il n’a d’ailleurs jamais passé aucun test pour le démontrer. « Ça demande beaucoup de travail et j’ai eu la chance d’être accompagné dans mes études par mes tantes qui sont toutes deux docteures. Mais j’ai quand même le temps d’avoir des activités à côté. »
Il choisit d’entreprendre des études de droit, car, comme l’EPFL n’autorise pas la réduction du temps d’études, il pense pouvoir, de cette manière, suivre un second cursus à distance.
informatique
À la fin du master EPFL, ayant acquis le goût de la recherche, il s’est inscrit à Lille.
Il a choisi Lille pour son grand campus, pour la qualité de ses publications dans les domaines qui l’intéressent et pour l’opportunité que l’université lui donne de travailler sur une thèse qui le motive : la cybersécurité informatique. Et puis, c’est un retour en France, son pays, qu’il aime et qui finit par lui manquer lorsqu’il est à l’étranger!
la volonté d'apprendre
« J’ai toujours eu la volonté d’apprendre, les études sont une opportunité » dit Hugo.
Dans l’immédiat, ses projets sont les suivants :
Il va poursuivre ses recherches en cybersécurité à Oxford.
Il veut apporter de nouvelles solutions à l’industrie.
Il se voit bien avocat plus tard : « Mais je ne ferme aucune porte. J’ai du temps pour finir mes recherches. »
sans privilège
Dans ses choix d’étudiants et au fil de son parcours, il décide en fonction de ses analyses, ses opportunités et sa situation familiale, avec objectivité et sincérité. Cela confirme le fait que c’est un jeune homme normal et sans privilèges, jouissant plus d’une grande volonté que de facilités quelconques :Il choisit l’EPFL à Lausanne parce que sa famille travaille en Suisse depuis 12 ans dans l’informatique.